Vous êtes enceinte et votre gynécologue vous a parlé de l’éventualité de procéder à une amniocentèse ? Découvrez en quoi consiste cet examen et dans quels cas il est généralement prescrit.
Qu’est-ce que l’amniocentèse ?
On appelle amniocentèse un prélèvement de petites quantités de liquide amniotique, entre la quatorzième et la dix-septième semaine de grossesse, qui correspondent à peu près au quatrième mois. S’il est préférable d’attendre ce délai pour pratiquer l’amniocentèse, c’est parce que, auparavant, le liquide amniotique secrété par l’utérus est insuffisant. Les échantillons sont ensuite analysés en laboratoire, à la recherche d’éventuelles anomalies chromosomiques ou maladies génétiques. Si vous passez une amniocentèse, vous connaîtrez également de source de sûre le sexe de votre bébé. (Pour plus d’infos sur le déroulement de l’intervention, cherchez les coordonnées d’un généticien proche de chez vous sur le-guide-sante.org).
Qui est concerné par l’amniocentèse ?
Si vous avez plus de trente-huit ans, c’est probablement la raison principale pour laquelle votre gynécologue vous a suggéré de procéder à l’examen. En effet, les statistiques montrent que plus l’âge de la future mère est avancé, plus le risque de développer une trisomie est élevé pour le fœtus. Mais une amniocentèse pourra également vous être suggéré dans de nombreux autres cas : en présence de résultats ambigus après un test HT21, dans l’éventualité de maladies génétiques héréditaires dans votre famille, après une échographie ayant laissé entrevoir une malformation ou une épaisseur nucale au-delà de la normale… en cas de doute, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un gynécologue à Lille (pour trouver le numéro de téléphone d’un spécialiste, allez sur https://www.le-guide-sante.org/Annuaire/Gynecologues/59350-Lille.html).